Refuge la vounaise

L’amicale du fusil de chasse est propriétaire d’une surface de plus de 8500m2 sur la commune de Murist au nord du village de La Vounaise, au lieu-dit « La Vignetta », dans le district de la Broye sur le territoire du canton de Fribourg.

Cette parcelle, aux 19ème et 20ème siècle, était une carrière où l’on exploitait la pierre de la Molière. De nombreux édifices dans la région, bâtiments ou ouvrages de défense, déjà au moyen Âge ont été érigés avec ce matériau dont ses qualités constructives (grès coquillier, très dur) ont été reconnues au cours des siècles.

Cet endroit qui forme un écrin de verdure, taillé dans la roche, où les falaises présentent des hauteurs de 6 à 7 mètres, était tout indiqué à sa nouvelle destination.

La configuration du site offre une sécurité naturelle pour le tir et à la pratique de plusieurs disciplines liées à l’exercice de la chasse. Le site, suffisamment éloigné des habitations, est entouré de forêts de hautes futaies, à l’abri des vents dominants. La cabane, les places de jeux et de détente, sont appréciées par les utilisateurs. L’accès, par un chemin bucolique (en légère pente) bordé d’une haie, est facile et les places de parc pour les voitures sont en nombre suffisant.

L’amicale du fusil de chasse fut fondée en 1968 par Messieurs Jules Bourqui qui pris la présidence, Raymond Bourdilloud, Jean-Pierre Bourdilloud, Armand Filiberti, Alfred Overney, Claude Ducry, Jean-Marie Ducry, Francis Pythoud et Jean Mercier. C’est M. Francis Diserens qui en 1969 a assuré la présidence de la Société pour de nombreuses années avec une bonne équipe des membres fondateurs.

Le but de la Société était de réunir les chasseurs broyards afin de les entrainer au tir et vivre des week-ends au grand air dans la convivialité et l’amitié.

C’est en 1969, suite à l’acquisition de la parcelle, que de grands travaux ont été planifiés dont en particulier, la construction d’une nouvelle cabane, la création d’un pas de tir sur la partie supérieure du terrain ainsi que la construction d’un couvert et l’installation d’un lièvre mobile. Si au tout début, le lancer des pigeons d’argile et le déplacement du lièvre se faisaient manuellement, ils ont été mécanisés par la suite avec une machine automatique pour le pigeon. Ces différentes installations ont été payées par de nombreuses parts sociales de Fr. 100.-- et chaque année par un loto (bœuf entier) dont les différents lots étaient composés de morceaux de bœuf débités. L’attractivité de cette manifestation ainsi que les tirs organisés pendant l’année, nous permettaient de dégager un bénéfice substantiel afin de financer les différents investissements. Au cours des ans, la Société a toujours investi dans les bâtiments et les installations afin d’offrir aux membres des équipements de qualité dans un milieu des plus agréable où il fait bon vivre et pratiquer son sport favori.

Historique

Comité